♡ Mon accouchement tout doux

Ce récit je l’ai déjà raconté le lendemain de mon accouchement sur mon compte IG, il avait été écris avec la plus spontanéité que l’on puisse imaginer. Il n’est pas rédigé avec des pincettes. En revanche, je tenais à vous montrer à quel point un accouchement peut se passer à merveille. Prenez un petit thé, parce que je n’ai pas chômé sur les détails. Il s’agit également de me laisser une trace de ce jour, qui aura marqué ma vie à tout jamais. Lorsque j’écrirais en vert, ce sera des petites notes pour vous les filles.

Le premier jour du reste de ma vie.

 

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Lundi 03 octobre 2016

Cinq heure du matin ;

Je suis réveillée par de fortes douleurs dans le bas du dos. La veille j’avais d’ailleurs eu beaucoup de contractions au niveau des reins. J’ai toujours cette sensation d’être mouillée qui m’avait fait me déplacer la veille à la maternité parce que je pensais avoir fissurée la poche des eaux.

Je me réveille donc parce que la douleur est plus génante qu’insurmontable. Je décide de prendre deux spasfons, du paracétamol et une bonne douche. Mais voilà qu’en sortant de la douche et après m’être totalement séchée, j’ai c’est cette folle impression d’être de nouveau mouillée. Le temps que j’appelle le chéri qui dort dans le lit.. PAF.. voilà que ça se met à couler en continue comme un filet d’eau. A toutes celles qui se posent la question, sachez que lorsqu’on perd la poche des eaux, on ne peut pas le louper.

Cinq heure trente ;

Les contractions étaient devenue presque ingérables tant elles étaient rapprochées et ne me laissaient pas le temps de me reposer.. En utilisant une applications que je venais de télécharger je me suis mise à indiquer la fréquence des contractions qui étaient toutes les 2 minutes environ. J’ai donc laissé l’amoureux dormir, tout en lui faisant un compte rendu de l’avancée du travail toutes les 30 minutes à peut près. J’ai donc pris la décision de prendre un bon bain chaud.. Chose à ne surtout pas faire lorsqu’on fissure ou que l’on perce la poche des eaux. J’ai beau le savoir.. sur le coup je n’y ai absolument pas pensé.. Mais je n’arrivais pas à soulager mon petit ventre qui contractait.

Huit heure trente ;

Je prends la décisions d’aller voir l’amoureux, pour lui dire que s’il voulait déjeuner, c’était le moment.. parce que je ne tiendrais pas une heure de plus à la maison. Les douleurs que je ressentaient à ce moment là n’avaient aucune ressemblances avec les fortes contractions de faux travail qui m’accompagnaient depuis plusieurs mois déjà. Et je rassure toutes celles qui sont en faux travail et qui se sentent perdues, comme je l’ai été. Restez zen, parce que le vraie travail on ne le loupe pas.

Aussi surprenant que cela puisse paraitre, j’en ai profité pour m’épiler et même me faire un gommage du corps pendant que le chéri prenait un bon petit déjeuner bien copieux.

Neuf heure ;

Le trajet pour la maternité s’est rythmé de fou rire à tout va avec le chéri, parce que nous étions pris d’une excitation viscérale qui ne s’expliquait pas ! On savait que nous ne repartirions pas à deux. On le sentait. C’était aujourd’hui notre grand jour.

Nous arrivons à la maternité. Et après plusieurs arrêts dans les couloirs des urgences obstétriques nous arrivons au niveau du bureau des sages femmes. À la vue de mon visage endoloris, elles ne me laissent pas le temps de passer en salle de consultation et m’envoient directement en salle de travail. J’ai des contractions toutes les deux minutes. Au départ j’avoue avoir été surprise.. ma naïveté me laissait tout de même penser « que je m’attendais à pire au niveau de la douleur », même si elles étaient (très) fortes. Je suis dilatée à deux doigts larges et j’ai la confirmation que j’ai bien rompue.
On me garde, et en prime j’adore ma sage femme.

Toute l’équipe est venue me dire bonjour, que ce soit les sages femmes qui prennent ou quittent leur garde.. ce que j’ai trouvé très touchant. Évidemment tout le monde me connait au vue de mes nombreux allers-retours depuis plus d’un mois. On les entendait dire «ha c’est Mr… le pompier de Paris & Mme… celle qui rigole tout le temps» ça m’a bien fait rire d’ailleurs..

Onze heure ;

La sage-femme m’examine, et mon col n’a pas bougé du tout.. A ce moment précis, j’ai une montée de peur qui m’envahis de manière innexpliquée.. Même si ma poche des eaux est rompue je suis terrifiée à l’idée qu’on me renvoie chez moi.. On me perfuse et malgré cette sonde, le bracelet d’entrée à la maternité et ma petite salle de travail toute bleue, cette idée ne me quitte pas..

Pendant ce temps, la sage femme m’amène un ballon pour me soulager des contractions. Mais lorsque je m’assoie dessus j’ai l’impression que je n’en ai plus.. Plusieurs pensées viennent envahir mon esprit; «non non non hors de question de rentrer chez moi» alors je mets à marcher, pour me provoquer le plus de contractions possible. Mon chéri lui, me masse lorsque j’ai besoin. Les contractions vont et viennent de manière plus ou moins fortes.. J’ai tellement peur de rentrer, bizarrement je me dis «tu as rompu cocotte, tu ne peux pas rentrer…» ben dans mon monde à moi c’est possible.

Mais voilà que maintenant j’ai des contractions toutes les minutes environ, parfois même elles ne redescendent pas.. j’ai mal.. je décide de me rallonger dans le lit tandis que dans ma tête, ça tourne. Mais je crois tellement à un faux travail que j’essaie de ne pas y penser.. je donne la boîte à papou au chéri. Il est tellement content et ne s’y attendait pas du tout. Succès garantie !! Tout à coup, j’ai la plus grosse contraction de l’univers, la douleur n’était même plus qualifiable, justifiable, tolérable.. je vais mourir. Sisi je me suis dis que j’allais mourir. Mon homme me tenait dans les bras, la sage-femme était prêt de moi.. et ne comprenait pas pourquoi la contraction ne descendait pas.. elle a duré 5 VRAIES minutes.. et plus je pleurais, plus j’avais mal..

La sage-femme m’examine, on entend plus trop le coeur de mon loulou.. ce qui est normal… le p’tit panda a décidé de retourné son visage au moment de la contraction, il été donc resté bloqué, ce qui ne lui a pas trop plu.. Mais je ne suis qu’à un petit trois.. Cependant la sage femme demande à l’anesthésiste de me poser la péridurale. Les 15 minutes les plus interminables que j’ai vécu aha..

L’anesthésiste arrive et là, je vous jure que je me suis dis «pitié pas l’abruti pitié pas l’abruti pitié pas l’abruti» YES ce n’était pas lui. Je ne vous ai peut-être pas raconté, mais j’étais tombée il y a un mois sur un anesthésiste complètement con ! Il m’avait totalement dévalorisé sur la gravité de la malformation de mon fils, sur ma petite taille et le fait que je finirai en césarienne au vue de ma petite taille, sans que le père puisse y assister.. Je m’installe donc pour la pause de la péridurale. La sage femme me dit comment mettre mes épaules, arrondir le dos etc.. c’est parti, il me pique pour m’anesthésier la zone. Je n’ai strictement rien sentie. Pour celle qui se poserait la question c’est comme si on prenait une aiguille à coudre et qu’on l’a frôlait sur la peau. Et puis vient le tour de la pose de l’aiguille et du cathéter… MA PLUS GRANDE PEUR DE L’ACCOUCHEMENT ETAIT LÀ, DEVANT MOI… il me pique et me loupe, une première fois, une seconde.. une troisième.. mes contractions sont trop rapprochées.. et j’ai du mal à me concentrée. Je sais que c’est de ma faute.. il n’y est pour rien.. la sage femme monte sur un marche pied et appuie de toutes ses forces sur les épaules. Sincèrement je ne sens rien tellement les contractions me font souuuuuuuffrir.. bref -petite parenthèse, quand on te loupe c’est comme si on te brûlait le nerf avec une allumette. C’est pas agréable, mais surmontable, donc ze, ça ne fait pas mal. La péri est posée, j’ai des décharges électriques dans tout mon côté droit, et le corps qui chauffe. Ce qui est très bizarre parce que le liquide est glacé (le petit détail qui a son importance). 

Vingt heure ;

La sage femme met une hormones dans ma perfusion et je passe de 3 à 6 en 10 petites minutes seulement.. puis de 6 à complète en 1h. Pour être rapide ça l’été..

Je décide de la rappeler pour lui dire que j’ai envie de pousser dans les fesses, so glamour. Elle m’examine, et me dis que je suis à complète mais qu’elle aimerait laisser déscendre bébé. Je lis sur son doux visage de la déception.. et pour cause, elle fini sa garde, ce qui veut dire qu’elle ne m’accouchera pas. Elle fait les transmissions.

Toutes les 2 min je sonne pour les rappeler, j’ai même l’impression d’en abuser.. Mais j’ai vraiment envie de pousser !!

Vingt heure quarante ;

La nouvelle sage-femme arrive et fait immédiatement une blague. Je me prends un fou rire.. suivi d’un cris.. il sooort. Je ne pousse pas, je rigole, toujours plus original tu sais. Toute l’équipe se prépare dans la joie et les rires. La salle se remplie petit à petit. Non pas parce que ça se complique, mais parce que tout le monde me connait et a envie d’assister à l’arrivée de ce petit bonhomme.

Je pousse 9 fois, comme un soi-disant 9 octobre, date à laquelle tu aurais dû naître. Oui, je suis de celle qui croit aux signes. La sage femme me demande si je veux toucher la tête, ce que je fais.. ça me motive tellement. On me dit «allé madame, une p’tite dernière pour la route» et c’est en rigolant de plus belle que mon petit garçon est sorti tout seul. Avec le chéri nous avons fini de le sortir ensemble, en amoureux.. J’AI DONC ACCOUCHÉ EN RIGOLANT.

Rien que pour le souvenir ; la première chose que je me suis dite lorsqu’on me l’a posé sur la poitrine, était « qu’est-ce qu’il est doux » ! 

Je n’ai strictement rien sentie. Pas d’episio ni rien.. du pur bonheur. Je recommence demain si c’est pour la même chose ihi 💗 Avec le chéri nous avons beaucoup pleuré. Je suis retombée amoureuse une seconde fois de mon chéri et de la vie.

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